L'église et son trésor
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L'église de Chamberet

 

Eglise ChamberetEdifice du début du 12e siècle elle fut incendie partiellement en 1590 : voûtes fissurées au niveau du sanctuaire, puis partiellement effondrées son clocher fut foudroyé en 1660, et remplacé par clocher tour, date inscrite sur son côté ouest.


Autres incendies partiels en 1818 et 1881, des travaux de restauration par l'architecte Bardon ont été entrepris en 1881, 1883 : adjonction de deux chapelles latérales, reconstruction de la voûte en briques et peintures.

 

 

 

 

 

 

 

 

Les trésors de l'église

 


 

 

Par ses dimensions, troisième grande châsse émaillée conservée en Limousin (après celles de Saint-Viance et d'Ambazac), elle fut destinée aux reliques de saint Dulcet, transférées à Chamberet où elles étaient en grande vénération.
En témoigne au revers la plaque historiée montrant la scène d'ensevelissement du saint, tandis qu'à la face majeure se développe un programme dogmatique centré sur l'image du Christ. Sur la caisse, en figures d'applique émaillées, le Christ en croix (manquant), entre la Vierge, saint Jean, le soleil et la lune personnifiés par des anges ; sur le toit, le Christ en Majesté entouré des symboles des Evangélistes, accompagné d'un collège de huit apôtres présentés assis ou debout sous des arcatures. Deux figures d'apôtres étaient également appliquées à chacun des pignons, formant le prolongement iconographique de la face majeure. Seules sept de ces figures subsistent aujourd'hui.
Le revers présente, de part et d'autre de la plaque historiée et à la caisse, un autre groupe de onze apôtres, mais ici la technique est différente : sur des appliques cintrées, émaillées, semées de rosettes et de losanges, se détachent les figures d'apôtres en réserve. Leurs têtes, assez finement individualisées, sont rapportées.
A la face mineure, les bandes d'encadrement d'origine portent un décor de rinceaux réservés, finement pointillés.

 

 

 

 

 

 

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